Vous et votre chien
Ma petite maîtresse, personne ne pouvait s'en approcher ... propriété privée !!!
J'ai du apprendre à rester à ma place et cesser de poursuivre tout ce qui bouge
Marcher en laisse a été un apprentissage difficile, moi qui suis si dynamique
Petit chef de la maisonnée, en plus de mon sens inné du confort !
Je suis gourmande, trèèès gourmande, mais je ne fais plus de fixation
sur les poubelles
Emotif et hypersensible, j'arrive
aujourd'hui à faire confifance
aux humains que je rencontre
pour la première fois
Je jouais volontiers les gardiens de canapé à la maison,
et dehors, gare aux chats passant sous mon nez
Ne pas m'éloigner de mes maîtres
pendant les promenade ? Dur, dur,
quand l'odeur du gibier vous saute
aux narines
Petite boule de nerfs, je suis enfin apaisée et à l'écoute de
ma maîtresse
Notre maîtresse ? Elle était à nous, rien qu'à nous
Ma maison, c'était mon territoire, et je n'étais
pas vraiment prêt à le partager avec qui que ce soit
J'arrive désormais à surmonter mes craintes
et à me laisser approcher
J'ai appris à obéir aux consignes et à respecter les enfants
Mes maîtres vivaient une vraie galère à
m'entendre pleurer la nuit
Craintif, tirant beaucoup sur la laisse et obsédé par la nourriture,
je suis revenu à de meilleurs habitudes
Le beau timide qui ne savait pas qu'il était un géant
Je me prenais pour l'alarme de la maison,
aboyant au moindre bruit
Les poules n'avaient qu'à bien ses tenir, les chats aussi
Chasseuse dans l'âme, j'étais sourde à tout rappel
Je pensais que c'était moi le gardien de la maison
La chasse, la chasse, rien que la chasse ... J'en oubliais tout le reste
J'ai eu du mal à comprendre qu'!l ne fallait pas tirer sur la laisse
Peur de tout et de tout le monde,
j'ai peu à peu repris confiance
Très fusionnelle avec ma maîtresse, je ne supportais pas
d'être éloignée d'elle
Je n'aimais pas la laisse et me montrais volontiers agressive
avec mes congénères
Grognements et simulacres de morsures étaient devenus mon seul
moyen de communication
Peur des étrangers, peur de la voiture, possessive
avec sa maîtresse ... il fallait rajouter un manque
total de rappel à l'extérieur
J'avais oublié qu'on ne fait pas ses besoins dans la maison, et que je devais revenir au rappel de mon maître.
J'aimais aussi beaucoup sauter sur les visiteurs et faire le traîneau au bout de ma laisse
Excessivement timide, il était difficile de m'approcher. J'avais peur
de tout et n'aimais pas le contact de la main, ni les bras, ni les genoux
Je n'avais pas d'interdit et me montrais envahissant surtout au moment des repas de mes maîtres.
Voleur, hyper-dynamique, je ne tenais pas en place
Têtue, chapardeuse, envahissante, je sautais volontiers sur tout le monde
et dans le jardin, je n'entendais plus rien.
Et je n'aimais surtout pas que l'on me gronde
J'ai eu du mal à accepter de rester seule en l'absence de mes maîtres
Accepter la présence des autre animaux de la maison n'était pas gagné
pour moi
J'étais un gardien un peu trop zélé !